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17 septembre 2019

La 6ème extinction de masse

        Le 10 juillet dernier, une équipe de chercheurs américains et mexicains publiait une étude très alarmante sur l’évolution de la biodiversité pointant un « anéantissement biologique ». Selon les scientifiques qui ont examiné l’évolution des populations de 27 600 espèces de vertébrés terrestres, 32 % d’entre elles sont en recul de manière massive, à la fois en nombre d’animaux et en étendue. Nous sommes toujours à deux doigts de la fin du monde, d'après les scientifiques américains du Bulletin of the Atomic Scientists qui ajuste chaque année l'horloge de l'Apocalypse.

En cause ? Les pertes d’habitats (déforestation, agriculture, artificialisation des sols…), la chasse et le braconnage, la pollution et le changement climatique ! En cause ? NOUS ! -> Notre civilisation pourrait s'effondrer en 2050...

Tous les voyants sont au rouge ! Si nous ne faisons rien pour diminuer le réchauffement climatique et réduire notre impact sur la biodiversité, notre monde va basculer dans une crise planétaire sans précédent qui anéantirait la civilisation humaine, alertent les auteurs d'un rapport qui vient de sortir sur ce qui nous attend d'ici 2050. La biosphère est en danger. Des annonces catastrophistes et alarmistes ? C'est vrai.

Tout n'est pas perdu cependant mais il faut agir vite, exhortent les deux auteurs, « ce n'est pas inévitable ». Dans leur étude, les chercheurs n’ont pas voulu se concentrer exclusivement sur le déclin des espèces menacées mais ont plutôt cherché à quantifier le déclin des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire, que ce soit pour les plus menacées identifiées par l’IUCN, comme pour celles dites « communes et peu concernées ».

 
On dit que cette transmission est « autosomique dominante » (le gène s’exprime dès lors qu’il est présent dans la paire de chromosomes, même si le 2e exemplaire ne porte aucune mutation).

 

Il n'y a pas d'autres maisons où nous pourrions aller nous réfugier. C'est la seule que nous connaissons - et pour laquelle nous sommes adaptés - dans l'immensité de l'Univers.

        En effet, l’analyse de la disparition des espèces uniquement est, pour eux, trompeuse car elle « peut donner l'impression que la biodiversité terrestre n'est pas immédiatement menacée mais qu'elle entre juste lentement dans un épisode d’érosion majeur, que l’on pourra combattre plus tard. Or, la disparition des populations est un prélude à celle des espèces ».

Parmi les exemples les plus représentatifs, on retrouve les lions (50 000 en 1990 contre 35 000 aujourd’hui), les guépards (100 000 en 1900 contre 7 000 aujourd’hui), les orangs-outangs (288 500 en 1973 contre 47 000 estimés en 2025).


Les chercheurs rappellent aussi qu'en un siècle, 200 espèces de vertébrés se sont déjà éteintes. « Cela représente environ deux espèces par an. Or, si l'on se fie au taux d'extinction "normal" de ces deux derniers millions d'années, ces 200 espèces auraient dû mettre jusqu'à 10.000 ans à disparaître ».

On n'a même pas quelques décennies pour agir bordel de Dieu !



« Nous ne disposons que d’une toute petite fenêtre pour agir, deux ou trois décennies au maximum », préviennent Serge et son copain. « L’érosion des espèces entraîne de graves conséquences en cascades sur l’ensemble des écosystèmes, ainsi que des impacts économiques et sociaux pour l’humain » ajoute le Docteur Kern...

Au cours des dernières 500 millions d'années, la vie sur Terre a presque totalement disparu à cinq reprises, à cause de changements climatiques : une intense période glaciaire, le réveil de volcans et la fameuse météorite qui s’est écrasée dans le Golfe du Mexique il y a 65 millions d’années, rayant de la carte des espèces entières comme celle des dinosaures. Ces événements sont communément appelés les cinq extinctions massives ; or tout semble indiquer que nous sommes aux portes de la sixième du nom. Lancez un dé trois fois de suite, faites 6 à chaque coup: vos adversaires jugeront que vous avez de la chance ; lancez le même objet 1000 fois et n'obtenez que des 6: ils douteront probablement de la stricte honnêteté de votre dé…

À la différence que, cette fois, nous sommes seuls responsables de ce qui se produit. D’après une étude publiée en juin 2013 dans Science Advances, le taux d’extinction des espèces pourrait être 100 fois plus élevé que lors des précédentes extinctions massives – et encore, ne sont pris en compte que les animaux dont nous avons une bonne connaissance. Les océans et les forêts de notre planète cachent un nombre indéterminé d’espèces, qui disparaîtront pour la plupart avant même que nous n’en ayons entendu parler.

 



 

 
La nouvelle étude qui a tant fait parler d’elle estime à 75% le taux d’espèces animales vouées à disparaître durant les siècles à venir, ce qui semble extrêmement alarmant.

Les gens s’interrogent : sommes-nous vraiment au beau milieu d’une sixième extinction massive ?

Les familles se disent insatisfaites ? Je ne vois pas ce qui pourrait venir contredire le fait que nous sommes responsables des taux d’extinction élevés constatés. Très peu, voire aucune des extinctions d’espèces des 100 dernières années n’auraient eu lieu sans l'implication de l’Homme.

Je n’ai jamais entendu personne dire : « Les taux d’extinctions ? Oh, rien de plus naturel, cela se serait produit avec ou sans les humains ! » Il n’y a pas vraiment de place pour le débat ici. Beaucoup de rumeurs et d’informations fausses circulent sur l’affaire qui a désormais pris le nom de «bébés sans bras».


l n’y aura sans doute jamais de réponse aux questions que se posent les parents des enfants nés avec un bras, un avant-bras ou une main en moins dans l’Ain, le Morbihan et la Loire-Atlantique. Des milliers et des milliers d’articles scientifiques se sont penchés sur cette question. Ces munitions ne sont autres que la chasse, l’introduction d’espèces invasives, les évolutions climatiques. Nous touchons à nos standards géologiques. Nous modifions le fonctionnement de tous les océans. Nous changeons la surface de la planète. Nous détruisons des forêts entières et basons notre agriculture sur de la monoculture, néfaste pour de nombreuses espèces. Nous pêchons à outrance. Et la liste est encore longue. Mais ça, ci-dessous, est-ce logique ?


        Nous avons autant d’occasions de changer la planète dans le bon sens que d’occasions de la détruire ; pour chaque cas évoqué précédemment, je pourrais vous fournir une bibliothèque entière de rapports expliquant ce que nous pouvons faire pour améliorer les choses. Prenons juste pour exemple les zones mortes découvertes dans les océans. Nous pourrions changer notre utilisation des fertilisants de bien des manières, au lieu de répandre du nitrogène dans les champs du Midwest américain, fertilisant qui se retrouve ensuite dans le fleuve Mississippi, qui l’amène jusque dans le Golfe du Mexique, où il est ensuite responsable de la formation de ces zones mortes.

Je n’irais pas jusqu’à avancer que l’on ne peut survivre à la disparition de très nombreuses espèces. Nous avons déjà prouvé que nous en étions capables. L’Homme a en effet une forte capacité d’adaptation. Mais au bout du compte, je pense que nous n’avons pas envie de connaître la réponse à cette question. «On peut rassurer les femmes enceintes»

On attendait plus de réponses aujourd’hui, des hypothèses plus concrètes, des produits suspectés, mais rien...

Deux grandes interrogations sont nées. La première : simplement parce que nous avons survécu à la disparition de X espèces, sommes-nous capables de garder cette trajectoire ? Ou bien mettons-nous finalement en péril les systèmes qui ont jusqu’à présent gardé l’Homme en vie ? Une bien grande question, au sérieux indiscutable.

Une autre question se pose : même si nous arrivons à survivre, est-ce vraiment le monde dans lequel nous voulons vivre ? Est-ce le monde que nous voulons léguer à nos enfants ? La portée de cette question est différente, mais toutes deux sont très sérieuses. Je dirais même qu’il n’y aurait pas de sujet plus sérieux. Mais auraient-ils pu détecter dès le début du jeu qu'il était pipé ?

 

Les seuls mammifères restants seront des rats !

 


Georges L.

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